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Transition de l’éclairage public : à l’encontre des idées reçues
L’éclairage public correspond en moyenne à 41 % de la facture électrique d’une commune. En 2019, le taux de renouvellement des 10 millions de points lumineux français était d’à peine 5 % par an. En clair, avec un luminaire LED consommant deux fois moins que celui qu’il remplace, il faudra 20 ans pour diminuer les consommations de moitié. Insuffisant et trop lent, alors qu’il faudrait viser le facteur 4 en moins de 10 ans !
Même en l’accélérant fortement, le renouvellement des luminaires est une solution imparfaite. Par ailleurs, est-il vraiment vertueux de remplacer des éclairages au sodium haute pression s’ils peuvent durer encore 15 ans ?
Impacts environnementaux en éclairage public
Le développement durable en éclairage public d’appuie sur 3 principaux piliers :
- La limitation des impacts environnementaux
- L’équité sociale d’accès aux ressources
- L’efficacité économique
Dans cette optique de développement durable, BH TECHNOLOGIES fait interagir ces piliers avec l’éclairage public
Consommation d’énergie et économie
Agir en masse sur l’ensemble de la collectivité sera toujours le meilleur potentiel d’économie pour les finances publiques. Du reste, 45 % des Français indiquent qu’une consommation d’énergie trop importante est un point d’amélioration de l’éclairage public.
BH TECHNOLOGIES est conscient qu’il faut remplacer les points lumineux au sodium, mais que si le dispositif peut durer encore 15 ans, ça serait contraire au concept de développement durable. Le but ici est d’aller vers une économie circulaire.
Au cours de cette transition de l’éclairage public se pose également la question de sa gestion avec à l’Internet de l’Objet (IoT). Bientôt, nous pourrons analyser notre consommation publique en temps réel. Mais est-ce une bonne chose ? Allons-nous vers une sobriété numérique ou une complexification des savoir-faire et une augmentation des coûts d’exploitation avec l’éclairage intelligent ?
Équité sociale d’accès à l’éclairage public
Accéder à l’éclairage public au bon endroit est primordial. Depuis l’arrêté du 27 décembre 2018 sur les nuisances lumineuses, tous les éclairages extérieurs, ou presque, sont réglementés dans leurs temporalités. Dans le cadre du développement durable, pour bien gérer la collectivité 24 h/24 et 7 j/7 pour tous les usagers, habitants ou touristes, il faut offrir un accès équitable à tous.
Mais accéder à l’éclairage public au bon moment, c’est encore mieux. Pour allumer et éteindre l’éclairage public au bon moment, selon le lieu, la position du soleil et la fréquentation de la cité, un calculateur astronomique précis et synchrone est essentiel. C’est le premier niveau d’intelligence dans la ville pour réaliser des économies appréciables et acceptées par les riverains.
L’équité sociale est apportée quand la commune s’allume d’un seul coup, au bon moment. Quels que soient la saison, le jour et le lieu.
Le tout est d’accéder à l’éclairage public au bon niveau. En suivant le mantra “éclairer, baliser, sans couper”, c’est une bien meilleure solution que les coupures réalisées par de nombreuses communes en France. L’éclairage public, au bon niveau, maintient un minimum de service et de confort visuel pour les citoyens.
Efficacité économique en éclairage public
Même si le protocole de Kyoto ainsi que l’Accord de Paris visent à entamer une trajectoire rapide vers le facteur 4 (maintenir l’augmentation des températures en deçà de 1,5°C au XXIème siècle), une transition énergétique ne vaut pas une révolution énergétique. Pour arriver à réduire au plus vite 75% de la consommation d’énergie, BH TECHNOLOGIES propose une stratégie fondée sur le bon sens et qui s’articule autour de 3 principes fondamentaux :
- Les économies d’énergie doivent se réaliser très vite, en masse, et donc à l’échelle du territoire entier.
- Le renouvellement par la LED n’est pas assez rapide, ni suffisant, pour y répondre.
- Installer des luminaires neufs à LED sans considérer les armoires ni les réseaux est une approche incomplète.
La méthodologie de cette transition énergétique en éclairage public s’articule donc en 3 étapes :
- L’état des installation d’éclairage public et leur diagnostic
- Piloter l’existant pour un facteur 2 immédiat et mesurer les progrès
- Renouveler le parc pour un facteur 2 supplémentaire progressif
En reprenant une logique de bon sens qui s’inscrit dans les recommandations de la FNCCR, la combinaison de la régulation de tension et de la technologie LED va permettre à la commune de réaliser un facteur 4 d’économie d’énergie.
Avec tout ça, il faut également essayer d’aller vers l’autofinancement de la transition énergétique. Mais comment ?
Les gains réalisés sur la consommation et l’exploitation du parc existant pourront être réinvestis dans la rénovation des luminaires, avec un rythme accéléré, pour faire encore plus d’économies et amplifier le cercle vertueux.
Faire payer les investissements par la baisse des frais de fonctionnement, un bel exemple d’autofinancement de la transition énergétique.
Intégrer le bon sens en éclairage public
Éclairer moins pour protéger le ciel nocturne de la pollution lumineuse est l’une des mesures prises par BH TECHNOLOGIES. Une grande partie de la pollution lumineuse est due aux flux lumineux réfléchis par la voirie. Pour limiter cette réflexion de la chaussée, l’éclairage public est ajusté en fonction de la fréquentation de la commune. Ainsi, en pleine nuit, le niveau de lumière dans les centres-bourgs et les rues résidentielles est réduit de manière très importante.
Cette gradation de l’éclairage permet de réguler la consommation d’énergie perdue, faute d’usagers. Ainsi, éclairer moins en milieu de nuit ou pendant le confinement, c’est l’assurance de moins polluer le ciel.
Pour plus d’informations, consultez le livre blanc de BH TECHNOLOGIES.
N’hésitez pas à prendre contact avec Simon Maille ou Matthieu Gonçalves chez Sorena au 03 26 79 88 79
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